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Recherches sur les Galériens ou Bagnards

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Astuce Recherches sur les Galériens ou Bagnards

Message  BernardF Mer 05 Fév 2014, 09:29

Galérien ou bagnard

Le Service Historique de la Défense conserve à Toulon les registres matriculaires des galères de Marseille (1670-1674 et 1682-1748, sous-série MT  10).

Les matricules des galères du Ponant, basées à Rochefort et Dunkerque, ont aujourd’hui disparu.
A la suppression du corps des galères en 1748, le régime des travaux forcés lui succède.

Jusqu’au milieu du XIXe siècle, des bagnes placés sous l’autorité de la marine ont fonctionné, avec des durées variables, au Havre (rapidement transféré à Cherbourg), à Brest, Lorient, Rochefort, Toulon et même, à l’époque napoléonienne, à Envers, Nice, Gênes, La Spezia et Civitavecchia. Une série incomplète de matricules existe à Vincennes (sous-série MV DD5).

Chaque port conserve de manière plus complète (série O) les matricules du bagne dont il était le siège, à l’exception de :
-          Cherbourg et Anvers dont les archives sont conservées à Brest
-          Lorient qui a vu disparaître ce fonds pendant la Seconde Guerre mondiale : ne subsistent que les archives conservées à Vincennes
-          Nice, Gênes, La Spezia et Civitavecchia à l’époque napoléonienne : les seules archives existantes sont celles conservées à Vincennes.

Outre des renseignements relatifs à l’identité de chaque galérien ou forçat, ces documents précisent le motif de la condamnation, le nom de la juridiction devant laquelle l’affaire a été jugée, la durée de la peine et le sort final du prisonnier (transfert vers un autre bagne, mort en détention, évasion, libération).

Par ailleurs Toulon a hérité des archives des bagnes de Nice et Villefranche pendant la période sarde, 1814-1854 (sous-série MT 6R), avec des matricules très incomplètes, mais d’autres documents nominatifs.

Enfin on trouvera quelques documents aux Archives nationales dans la sous-série Marine D5 : index des matricules pour l’année 1739, signalement des forçats pour la période 1749-1760.

A partir du milieu du XIXe siècle, les colonies (principalement Guyane et Nouvelle Calédonie) ont reçu des transportés (condamnés aux travaux forcés), déportés (condamnés politiques, en particulier après les évènements de 1848, 1851, 1871 et quelques (récidivistes assignés à résidence à l’expiration de leur peine).Les documents les concernant sont aux Archives nationales d’outre-mer à Aix-en-Provence.

Celles-ci détiennent également un fonds très lacunaire sur le séjour en Algérie des déportées de la Deuxième République et du Second Empire ; il est plus facile de retrouver un déporté de 1851 dans les dossiers de demande d’indemnisation constitués sous la Troisième République et conservés aux Archives nationales (sous-série F15 : hospices et secours).

Toujours aux Archives nationales, il existe des listes et parfois de petits dossiers de forçats libérés, évadés, décédés, dans la sous-série F7 : police générale.

Source : « Vos ancêtres à travers les archives militaires » de Sandrine Heiser et Vincent Mollet – Service Historique de la Défense – Juin 2012 – pages 76 et 77
BernardF
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